jeudi 28 mars 2013

> Du 16 au 19 mars : La Géorgie

 Samedi  16 mars (suite)


Arrivés à Batumi, sur la côte Géorgienne de la mer Noire, nous nous installons près du port parmi un nombre impressionnant de bâtiments neufs, certains non encore achevés, ultra modernes et tous plus luxueux les uns que les autres.

Le parking est en retrait, loin de la circulation, collé à un bord de mer aménagé d'une promenade dallée large d'une bonne dizaine de mètres. Le quartier tout proche que nous découvrons à pied, est tout aussi rutilant. L'ensemble est de très bon goût. On peut même dire superbe ! Comment une telle orgie de dépenses est elle possible ?










Dimanche 17 mars

            Depuis le milieu de la nuit il pleut. Pour compenser le décalage horaire de 2 heures subi à la frontière (+3h depuis la France maintenant) nous ne levons le camp qu'à 9h.
            Enfin notre voyage commence vraiment. Petites routes à allure de sénateur pour entrer au cœur de cette Géorgie dont Batumi ne nous a offert qu'une vitrine pimpante et sûrement très irréaliste.
            Il pleuvra toute la journée, mais nous devinons une campagne riante où les pommiers et poiriers commencent à fleurir.
            Les maisons souvent toutes semblables sont majoritairement bien entretenues et ne respirent pas particulièrement la pauvreté même si la différence d'avec la ville de notre bivouac est criante.


Sur le trajet vers Kutaisi en milieu de village, trois policiers tentent de nous faire stopper. Ne comprenant pas le langage des signes, nous n'obtempérons pas. Aussitôt les fonctionnaires sautent dans leur véhicule de service garé à contre sens, font demi tour et phares plus gyrophares allumés nous rattrapent, doublent et se rabattent nous faisant cette fois comprendre le langage des freins. Les gaillards, à la corpulence imposante, descendent et tout bonnement nous proposent une éventuelle aide ! Il est vrai que nous sommes engagés sur une petite route longeant la rive gauche de la rivière Rioni. Peu de voyageurs doivent passer par là !
            La ville atteinte vers 17 h, toujours sous la pluie, nous décidons de nous installer pour la nuit sur le parking d'un monastère perché dans la montagne 8 km plus loin. (N42.29576  E42.76982). Il sera possible de le visiter avant sa fermeture, alors qu'un vent violent se lève et secoue le véhicule dans lequel nous nous réchauffons avec un petit apéro.
                       

Lundi 18 mars

            Le plafond de nuage toujours très bas est remonté un peu plus haut que notre perchoir et nous laisse vaguement deviner un environnement proche assez accidenté semé de maisons éparses. Presque toutes  semblables, avec leurs proportions cubiques et couvertes d'un toit quatre pans souvent blanchâtre, me donnant l'illusion, de yourtes mongoles !

  
 L'étroite vallée de Kutaisi s'enfonce vers l'est entre les reliefs modérés du petit et moyen Caucase. Ayant fini de se rétrécir tel un entonnoir, la route qui la parcours nous fait prendre de la hauteur jusqu'à atteindre les 997m d'altitude. Le temps étant très froid et pluvieux, la neige nous accueille dans les dix derniers kilomètres.





            Pour le midi nous nous réfugions dans le premier  restaurant rencontré. Installés près du  poil à bois qui réchauffe tant bien que mal une jolie salle, nous commandons une entrée composée de champignons et poireaux nappés d'une sauce au fromage blanc puis des brochettes avec frites le tout arrosé d'un bon petit vin blanc du pays.
            L'arrivée à Mtskheta, à 10 km de Tbilissi la capitale, s'effectue vers les 4 h 30. Cette agglomération, carrefour de routes commerciales anciennes, est riche de monuments. Sous un vent glacial par une température frisant les 0°, nous visitons une église Orthodoxe alors qu'un office s'y déroule.

          

A19H 30, dans un restaurant à quelques dizaines de mètres du beau parking payant où nous sommes installés, nous nous régalons d'une soupe aux haricots rouges (Lobios) ....







…....et des khinKali, sortes de très gros raviolis farcis soit aux champignons, soit au fromage ou encore à la viande.







Mardi 19 mars

Ce matin une bonne surprise  ....






... Il fait grand beau !!







Bernard vient de recevoir sur son I'pad un message de Christina notre correspondante de l'agence Turkmène chargée de notre passage par ce pays. Les lettres d'invitations attendues et promises depuis mi janvier ne sont faites qu'en partie ; celles de Brigitte et Gérard. Notre entrée au Turkménistan est donc assuré, mais pas celui des deux autres équipages. Il reste encore 8 jours pour que ça se solutionne...


           Un Ovo dans un buisson                  Le Monastère Jvari (6è siècle)                Au loin le Kasbek (5033 m)

Nous continuons ensuite la route pour atteindre la capitale Tbilissi distante d'une quinzaine de km.Ces formalités accomplies nous passons un bon moment de la matinée à la visite d'un petit monastère haut perché au dessus de la vallée. La vue sur le Caucase y est superbe et juste devant nous, un peu dans le lointain toutefois, se dresse le Kasbek culminant à 5033 mètres d'altitude.







Il est déjà 13h30 lorsque nous nous installons à la table d'un restaurant ou en plus du repas nous pouvons bénéficier de la WIFI alors que, bouteille de vodka aidant, ...





….trois hommes d'age mur entament à une table voisine, accompagnés d'une guitare, des chants dont nous en reconnaissons certaines comme d'origine Française.
La chance nous a souri, car trois places de stationnement nous sont tombées sous les roues dans un petit coin tranquille, auprès d'une petite église en plein centre ville.(N41.69679 E44.8011360).
L'après midi se passe à visiter la vieille ville. Un nombre important de personnes âgées tendant la main laisse à penser que derrière l 'apparence pimpante de la citée en pleine rénovation, se cache une grande pauvreté.
            



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