samedi 30 mars 2013

> Du 28 au 30 mars - A Bakou

Jeudi 28 mars

Après avoir porté notre linge dans une laverie à 10 minutes à pied de notre campement, le groupe se sépare. Tout le monde part en repérage du lieu d'implantation du consulat turkmène pour ne pas risquer de rater la dépose de nos demandes de visas demain vendredi entre 9h30 et 11h30. Resté seul pour tenter de repérer un garage Ford, je commence par m'occuper du blog en me rendant à la réception d'un énorme hôtel de luxe jouxtant notre parking, l’hôtel « Absheron ». J'avais été logé à ce même établissement lors d'un précédent voyage à but humanitaire en 2004.Il s’agissait à l'époque d'un gros hôtel très soviétique !

J'en atteins la réception après avoir gravi en extérieur un gigantesque escalier encerclant des pièces d'eau animées de jets. Le tout est prolongé d'une allée d'une dizaine de mètres dallée magnifiquement. Elle vient buter sur les portes vitrées de l'entrée d'un hall où bruissent de partout de petites pièces d'eau dans lesquelles se déversent de petites cascades.
Le réceptionniste sur son ordinateur me trouve sur Google l'adresse du concessionnaire Ford et m'imprime le plan. Après comme il me confirme la présence de la WIFI, je m'installe confortablement sur un fauteuil du salon ou très vite une hôtesse vient me proposer un thé ! La vie de château...
De retour à la voiture un des gardiens du parking veut à tout pris me mener au garage Ford. Ce n'est pas de refus, car la circulation en ville de par les sens de circulation et la conduite effrayante des autochtones n'est pas une mince affaire. J'ai pressenti un petit souci d'embrayage. Le diagnostic confirme une faiblesse du côté du maître cylindre de cet embrayage hydraulique. Rendez-vous pris pour samedi matin.
      À six heures trente, Myriam, une de nos relations français travaillant à Bakou nous retrouve aux voitures. Nous nous sommes tous mis tant bien que mal sur notre trente-et-un. Après avoir pris l'apéro chez elle, nous allons dîner en ville dans un resto azéri choisi par elle et avec un menu également commandé précédemment par elle. La salle est magnifiquement décorée. Une troupe de musiciens azéris se produit sur une estrade. Ambiance très sympathique auprès d'un menu délicieux composé de nombreuses spécialités du pays. Pour retrouver nos trois logements, la soirée s'est terminée par une ballade à pied à travers une ville aux illuminations généreuses sur des bâtiments tous plus rutilants les uns que les autres. Quand je pense que Paris s'appelle la Ville lumière et que tous les habitants de ces pays en rêvent...Il est vrai qu'ici on sent l'argent du pétrole et ça coule à flot. Même les villes moyennes sont en pleins travaux. Et ce ne sont pas un ou deux bâtiments qui poussent, mais des dizaines!!! Ahurissant.
Nous nous sentons presque appartenir à la caste du prolétariat avec nos véhicules sales au milieu d'un parc automobile où ne semblent exister que gros 4x4 et berlines de luxe.










Vendredi 29 mars


Après être rentré à Bakou, nous avons retrouvé notre bivouac sur la place du palais du parlement. S'étant rapproché de l’hôtel « Absheron » nous bénéficions à domicile d'une connexion internet.

Nos demandes de visa devaient être déposées ce matin,mais nous nous sommes cassé le nez à la porte de l'ambassade turkmène exceptionnellement fermée pour maintenance informatique !Même la diplomatie est restée impuissante face aux machines. Lundi matin seulement, pour la prochaine ouverture. Mais le consul en personne nous a promis que nous serions prioritaires... Donc encore au moins trois jours à passer en Azerbaïdjan. Mais il y a beaucoup de choses à voir aux alentours de Baku: la montagne de feu, le temple du feu, la presqu’île d'Absheron et ses puits de pétrole noyés dans la mer...
IMG_0017    Les volcans de boue de Qobustan
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Pour cette après-midi ce fut une visite aux volcans de boue et peintures rupestres situés près de Qobustan à une cinquantaine de km au sud de Bakou, non loin du littoral. Les trouver a été difficile. Heureusement, la police s'en est mêlée ; un policier en faction nous arrête à la barrière d'entrée du lieu des peintures, appelle son chef qui, cinq minutes plus tard, arrive accompagné d'un collègue dans sa voiture de fonction gyrophares allumés.
Nous ne saurons pas pourquoi ils demandent la présence de deux d'entre nous dans leur véhicule. Les chauffeurs hommes étant bloqués au volant, deux femmes leur sont confiées.
Ce sont Brigitte et Patricia qui s'y collent. Et après quelques kms d'une piste parfois chaotique, ils nous mènent au lieu des volcans avant de nous reconduire aux peintures que nous pourrons admirer malgré l'heure de fermeture du site passée. Les femmes nous seront restituées sans rançon...
Le vent apparu dans la matinée souffle ce soir à « décorner les bœufs »sur notre parking « Bakousien ». À l'instant, la pluie se met de la partie. Un petit nettoyage gratuit de la voiture ne sera pas du luxe.








Samedi 30 mars


Après avoir mené la voiture au garage Ford pour neuf heures, avec Brigitte, nous prenons un taxi pour nous mener au sommet de la ville, visiter l'allée de martyres. Haut lieu de recueillement pour les Azéris qui sont morts dans les années 1990 lors de la guerre contre l'Arménie pour une région frontalière convoitée par les deux partis, le Carabas.

Je dois retourner au garage pour les nouvelles de la réparation à 11heures. À l'heure du rendez-vous, la pièce n'est pas trouvée. Après un petit casse-croûte dans un petit resto, je reviens auprès de mon camping-car à 13 heures.
Pièce toujours pas trouvée. Mais le chef de garage me laisse entendre que les recherches se poursuivent. La WIFI étant présente dans le hall de réception du garage, je m'installe pour l'après-midi. Ainsi je peux prévenir Pierre de prévoir un achat éventuel de cette pièce en France.
Pierre est mon second équipier sur ce voyage(...je les use, alors ils se relaient...). Il doit, par avion, rejoindre le groupe à Och au Kirgistan alors que Brigitte, occupée depuis longtemps à la préparation pour juillet d'un autre voyage avec deux de ses amies, nous quittera, depuis la même ville et également par avion, pour rentrer chez elle.
Quinze heures trente. Le chef de garage m'annonce qu'il a trouvé sur un autre véhicule la pièce neuve qui me fait défaut. Je donne mon accord à cet échange. Je me sen bien soulagé, moralement et ...financièrement... de toute façon, en France ça n'aurait été que plus douloureux.

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      À l'instant où je tape ces lignes, le chef de garage arrive à mes côtés et me montre le précieux objet qu'il sort d'une boîte. La pièce est de toute évidence neuve et je soupçonne un véhicule neuf, quelque part dans les environs de Bakou, d'être actuellement en attente de la pièce qui lui fait maintenant défaut. Serait-ce possible en France ?      
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     Au chaud dans la réception, à côté de mon écran, par les grandes baies vitrées donnant sur l’atelier, je vois déjà les mécanos penchés sur mon aile, s'activant à me permettre de repartir.
Au moment de la “douloureuse” la surprise est de taille. Je crois d’abord à une erreur de positionnement de la virgule dans la facture. Je présente donc 40 € au lieu des 400 auxquels je m’attendais. Quatre euros me sont 

rendus…une journée de travail plus un maître cylindre pour 36 €…On rêve…

jeudi 28 mars 2013

> Du 20 au 27 mars : Géorgie - Azerbaïdjan

Mercredi 20 mars : Sortie de Tbilisi

            A la sortie de Tbilissi une petite route nous conduit au musée ethnographique. Il s' agit d'une exposition de maisons traditionnelles de différentes régions. Elles ont été déplacées et remontées sur un très grand espace. Dans chacune d'elles, une personne est chargée d'en présenter les caractéristiques. À peine plus haut sur la même route nous déjeunerons à proximité d'un petit lac. De toute évidence ce lieu est une promenade prisé par les « Tbilissiens » (nom sans garantie aucune...)
            Ayant déjà trouvé par hasard des cartes postales, le challenge suivant consiste a débusquer une poste. Peu de monde semble comprendre de quoi il peut s’agir et la majorité des interrogés n'ont pas de réponse! ...Surprenant
      


Départ dans l'après-midi pour Signagi. Petite ville magnifiquement positionnée au sommet d'une colline. Depuis la route d’accès, elle se profile sur la chaîne enneigée du Caucase barrant tout l'horizon en arrière-plan.







         Visite de la ville avec bien sur tentative de découverte d'une poste. Non sans mal après maints questionnements, une commerçante voisine me guide jusqu'à la porte d'un bâtiment vétuste ou le mot « Post » est effectivement imprimé sur une feuille A4. Pas de timbres ; il faut attendre la période des congés pour cela...au plus tôt en avril !
        Le bivouac est trouvé sur le parking du  monastère de Bodbé abritant une trentaine de religieuses. Situé juste 2 km de Signagi, le parking du monastère nous va à merveille. Les jardins du lieu sont ouverts. Ce lieu inspire fortement calme et recueillement.

                                  










Revenus à nos voitures, nous rencontrons cinq ouvriers employés à la restauration d'une très grosse église jouxtant le mur du couvent. Contact pris, le pastis est sorti dans une joyeuse ambiance ou les rires fusent surtout lorsque l'un des invités découvre à ses dépens que la bouteille ayant servi à noyer  le breuvage français n'est pas de la vodka, mais tout bonnement de l'eau.

Jeudi 21 mars : De l'eau bénite et du vin ....

            Au matin, alors que je tente en vain de réparer les stops en panne de ma cellule, une sœur sort du couvent, m’accoste et demande à visiter mon logement sur roues. Nous nous retrouvons très vite tous réunis autour d'elle pour échanger. Son cadeau d'au revoir sera une grande bouteille de deux litres d'eau bénite pour nous protéger dans notre voyage. Bien embarrassés par le présent encombrant pour nos petits espaces de vie, décision est prise de l'utiliser à quelques ablutions et baptême de nos véhicules.

    
Nous gagnons Gurjaani  par une petite route étroite et sinueuse sortant au nord de Signagi. Midi super bivouac près de la rivière en direction de Kvareli.

         Nous sommes dans une région de production de vin.






       Pour visiter les vignes et rencontrer les vignerons nous nous engageons quelques km sur une piste les déversant. Nous regagnons ensuite  la route de Telavi.

      Recherche vaine d'une cave à vin en visitant la vieille ville toute neuve !

      Renseignement pris, les caves n'existent pas...seul un restaurant peut nous faire goûter le plus réputé des vins blancs de la région : le Tsinandali .



            Aussitôt dit aussitôt fait, nous descendons quelques marches donnant sur le trottoir et nous retrouvons attablés prêts à commander sur la carte. Les plats choisis après beaucoup d'interrogations pour tenter d'en découvrir la composition, sont succulents. Trois d'entre nous désignent « un Mediani », tomates coupées finement et cuites avec du fromage blanc le tout  entourant joliment  une belle épaisseur de petits morceaux de porc. Quant au  Civi, que j'ai choisi au hasard, il est lui aussi composé d'une belle épaisseur de petits morceaux de porc recouverts d'un bon  centimètre de fromage blanc, froid, décoré de fines lamelles de tomates déposées en grillage. Sur ce monticule trône une fine tranche de concombre roulée en spirale et dressée verticalement, telle une cheminée. Remplie de vodka, elle sera flambée et déposée sur la table après extinction  d'une partie des lumières de la salle. Tous applaudissent à la vue du spectacle.
            Chaque plat est servi dans une grande poterie plate en terre cuite. Le tout sera arrosé du fameux Tsinandali dont la couleur rosée nous surprend beaucoup!! Nous ne l'apprécierons pas beaucoup malgré sa réputation. Les parts trop copieuses nous font regretter l'absence, dans nos sac, des  incontournables  « tupperware» que d'aucun n'auraient pas oubliés !!!!

Bivouac le long des murailles du château



      
 Le bivouac planté en pleine ville le long des remparts d'un imposant château,  n'est pas loin. L'estomac un peu lourd, ne va pas favoriser un sommeil récupérateur...











Vendredi 22 mars : Poste et Vodka


            Hier au soir avant d'aller au restaurant, rencontre avec un homme parlant un peu français. Il m'avait désigné un superbe bâtiment tout proche dans lequel se situerait la poste ?
Avant de quitter la ville, je parcours sans succès le trottoir longeant l'édifice désigné la veille. Ne trouvant rien, une brave femme me guide jusqu'à un angle coupé du mur de façade et me désigne derrière une belle porte toute neuve une deuxième entrée en retrait d'un bon mètre. Sur une vieille porte en bois, peinte de gris est écrit au pinceau « Post ». L'intérieur rappelle nos bureaux  PTT des années 50, sombres, avec un grand comptoir en bois derrière lequel sont assises deux préposées. Le sol inégal est aussi esthétique que de la terre battue.
            Soulagement tout de même, il y a des timbres ! Après la fouille de deux tiroirs et l'ouverture sans succès de plusieurs poches plastiques renfermant on ne sait trop quels documents, la postière soulagée, me montre une petite liasse de feuilles aux dimensions inattendues, nettement plus grandes qu'une carte postale ? Elles sont imprimées et décorées de motifs que je ne distingue pas à distance. Une paire de ciseaux se met en action pour découper un rectangle tracé dans un coin d'une des feuilles. Le bâton de colle fixera sur la carte, à l'emplacement du timbre, le morceau découpé.
            Il fait beau et une petite escapade sur une petite route s'enfonçant dans le massif du Caucase est programmée. Au dernier village rencontré, après quelques photos plusieurs villageois nous rendent visite. Sans doute en tant que « doyen » (...enfin dixit les mauvaises langues jalouses...) je  suis invité, presque manu-militari à suivre un puissant gaillard jusque chez lui. Ainsi donc, tous deux escortés par les trois camping-cars roulant au pas à quelques distances, nous traversons une grande partie du village avant d'arriver devant une modeste bâtisse. Au premier étage sur le plancher de bois brut d'une petite  pièce sont étalés des fruits sans doute cueillis la saison passée dans le jardin. Mon Causaque remplit de pommes et de petites poires un sac plastique et c'est avec un verre de vodka que nous trinquons tous deux dans la cuisine du rez-de-chaussée pour arroser cette rencontre.
    Dîner au dessus du village                 Bernard et Gérard en discussion
                                                   Véronique et Patricia achètent du pain


Samedi 23 mars : Entrée en Azerbaïdjan

            Trois ¼ heures à la frontière et à 12h nous voici en Azerbaïdjan. Quelques km plus loin un premier gros village avec restaurant pour le déjeuner et  ensuite au point Internet d'en face, envoi de nouvelles.
            Nous nous avançons vers Sheki et trouvons quelque km avant un bon bivouac dans un espace d'herbes rases à l'écart de la route.



Dimanche 24 mars : De Sheki à Oguz

           La pluie résonne sur les toits de nos cellules durant quelques minutes en milieu de nuit. Au lever le ciel est bouché. Plus tard, sur la route de Sheki la pluie se réinvite à grosses gouttes.
            La recherche à pied du «bazar» tourne vite au cauchemar malgré nos cirés, parapluies ou bottes. Les rues sont couvertes par endroits de plusieurs centimètres d'eau. Finalement,  nous tentons avec succès de nous en approcher avec les véhicules. La neige a légèrement blanchi la forêt dominant la ville.
Maurice, Bernard, Patricia, Véronique, Brigitte, Gérard    
      


Un superbe Caravansérail nous permet après sa visite de nous réchauffer un peu avec un bon thé chaud accompagné de confitures, noisettes, sucreries et deux eaux de rose.







En début d'après-midi la pluie cessant, le palais royal d'été de « Hussein Aleyhan » datant de 1762, aura l'honneur de notre visite. 
     
  La route sera sèche jusqu'à Oguz, gros village planté sur  les toutes premières pentes du Caucase qui lui, nous aura été caché toute la journée.


      Étalé tout en longueur sur une pente s'accentuant assez fortement, c'est à sa sortie supérieure, au bord du lit asséché d'un torrent que nous nous endormons.






Lundi 25 mars : les problèmes se solutionnent !

            Les nuages toujours accrochés à la montagne ont libéré l'espace de la plaine filant au sud jusqu'en Arménie.
            A quelques 110 km plus loin sur la route, après Ismayilli nous empruntons sur notre gauche une route non achevée vers le haut. Une piste la prolonge.

      
Elle longe le torrent "Girdimançay" à travers gorges et passages étroits en surplomb au dessus de l'eau avant de nous mener à "Lahiçh", joli petit village tout rénové, ou les boutiques de souvenirs se jouxtent.
L'ayant déjà visité en 2004, nombre d'artisans y exposaient leur travail a la porte de maisons modestes mais authentiques.
            Jusqu'en ces lieux reculés, le changement de style de vie ressenti au long de la route depuis la frontière se fait sentir. Partout des maisons de taille respectable sont en construction. Le parc automobile est étonnement neuf et de belle facture.
            Redescendus de ce perchoir en fin d'après midi nous roulons encore jusqu'à «Samaxi ». Sur la gauche démarre une route menant à l'observatoire de Pirqulu. Un vent très fort et glacial s'est levé nous empêchant tout bivouac face à un décor pourtant superbe, éclairé par un soleil couchant rougeoyant.
            C'est sur le parking d'un village, plus en aval, que le bivouac est installé à l'abri du vent .(N40.70545 E48.63384)
        A peine installés, Bernard tout guilleret malgré le froid, fait le tour de nos logements pour nous convier à un apéro exceptionnel. Nous fêtons l'arrivée, sur l'I-Pad de Véronique, d'un message annonçant les 6 lettres d'invitation nécessaires à l'obtention des visas pour le Turkménistan. Quel soulagement pour les équipages Bernard/Vero et Maurice/Patricia. Ils n'auront pas à tenter une poursuite du voyage par le Kazakhstan via un autre bateau ralliant parfois Baku à d'Aktau alors que Gérard et Brigitte auraient gagnés, seuls, le Turkménistan.
            La nuit va être sereine pour tout le monde : les problèmes trouvent leurs solutions, l'aventure continue ensemble.


Mardi 26 mars : Piste acrobatique

            Une journée difficile pour les véhicules. Nos cartes indiquent une réseau de pistes et routes pour rallier tout au nord la dernière ville importante : Kuba. À travers les derniers reliefs du Caucase finissant aux portes de Baku.
                                                                    Dans le village d'Astraxanka













        Il fait beau malgré un ciel légèrement voilé. Le décor est agréable et la route s'avère de suite être une simple route empierrée jusqu'au village d'Astraxanka situé une vingtaine de km au Nord-Nord-Est de la ville de Samaxi. L’accès au village de Pirbayli devient difficile pour ensuite devenir déraisonnable avec une cellule sur le dos. Il nous faudra faire demi tour, mais cette journée au cœur du pays reste un excellent souvenir.
            Nous retrouverons notre bon bivouac de la nuit précédente en début de soirée.

                                                                  Bivouac de midi
     Arrivée au village de Pirbayli
                  Ça devient acrobatique    Ce n'est plus raisonnable...demi-tour !



Mercredi 27 mars : Arrivée à Bakou

            Après nos pleins d'eau et vidanges diverses, pour tenir quelques jours en ville, nous prenons la direction de Bakou. Après une traversée difficile de la ville en raison de travaux qui nous dévient dans des rues de la vieille ville étroites et hyper-encombrées au milieu d'une circulation sans règles, nous atteignons les quais du bord de mer et nous nous installons devant les marches du palais du parlement.
            Petit tour à pied en direction de la vieille ville. Bernard fait imprimer dans un espace internet nos lettres d'invitation pour le Turkménistan  Ainsi nos dossiers seront prêts pour la demande de visas vendredi matin. La fraîcheur puis le froid et l'heure avancée nous ramènent à la maison.
            Nous espérons une nuit pas trop bruyante placés comme nous le sommes sur l'un des boulevards les plus fréquentés de Bakou.